Ou quand être parent devient insupportable...
Le burn-out parental concerne de plus en plus de parents en Belgique. Cette maladie des temps modernes toucherait environ 5% des parents aujourd'hui. Surtout des mamans épuisées par leurs obligations parentales et qui, petit à petit, perdent le plaisir des moments à passer avec leurs enfants. Ne pouvant plus faire face au stress, elles redoutent même de les retrouver ! La moindre tâche avec l'enfant devient une corvée qui peut mener jusqu'au dégoût et à l'amer regret d'être devenu parent.
Comment s'installe le burn-out parental ?
Exactement comme lors d'un burn-out professionnel, la maladie s'installe progressivement, on ne le voit pas venir
directement. Elle brûle lentement mais sûrement toutes les réserves de patience et de prise de recul par rapport aux événements de la vie quotidienne. Elle épuise et gangrène le
moral.
Le burn-out parental n'a rien à voir avec un baby-blues ou une dépression post-partum, il peut survenir n'importe
quand. Il s'agit d'une véritable overdose du quotidien conséquente à un trop plein de contraintes et de responsabilités parentales. C'est souvent le symptôme d'un déséquilibre familial
global et de l'absence de relais dans la prise en charge des enfants.
Elle se traduit par des symptômes, qui chaque jour, gagnent un peu plus de terrain sur le parent:
- fatigue de plus en grande pouvant mener jusqu'à l'épuisement physique (et sommeil perturbé
et non-réparateur)
- seuil de tolérance de plus en plus en bas et nervosité grandissante (instabilité de l'humeur)
- sentiment d'impuissance de plus en plus intense (sentiment d'être toujours plus débordé sans trouver de
solutions...)
- épuisement émotionnel (avec des hyper-réactions émotionnelles de tristesse : pleurs incontrôlés ou de colère : cris,
tapes, fessées ou envies de ce type)
- hyper-anxiété (toute pensée anticipatoire liée à l'enfant génère des tensions parfois jusqu'à
l'angoisse)
- sentiment de dégoût grandissant à l'idée de devoir s'occuper des enfants
(sentiment d'être comme emprisonné dans un rôle parental dont on ne peut s'échapper)
- sentiment de profonde solitude, de culpabilité et de honte face à la récurrence de telles pensées (avec comme
conséquence une perte de l'estime de soi)
- peur de sa propre violence, de perdre le contrôle vis à vis de leurs enfants (avec fantasmes vécus comme monstrueux et
inavouables : envie de tout plaquer, de quitter le domicile et de partir loin, voir de mort...)
- baisse de la libido et du désir sexuel (la sexualité est alors vécue comme une corvée supplémentaire)
Si vous vous sentez concerné par ce type de symptôme, n'hésitez pas à prendre contact avec moi pour en discuter lors d'une première consultation. Cela nous permettra de faire le point et de dégager, ensemble, des pistes de changement.